Les aventures

Monologues et figures du héros dans les écritures théâtrales françaises du XVIIème au XXIème siècle

Rodrigue, Tartuffe, Dom Juan, Ruy Blas, Cyrano de Bergerac... qui ne connaît pas ces célèbres personnages, héros de pièces tout aussi mythiques ? Mais on connaît moins le monologue singulier de Wilfrid au début de Littoral de Wajdi Mouawad ou ceux de Xavier Durringer dans Chroniques des jours entiers, des nuits entières. Ces personnages plus récents sont pourtant d’aussi vifs reflets de leur temps que leurs illustres anciens. 

Cette lecture mise en jeu nous donne ici à entendre ou à réentendre ces monologues de personnages aux qualités humaines et aux actions parfois héroïques mais souvent discutables ! Il ne s’agit pas d’un montage classique de textes mais d’une véritable aventure, d’une plongée dans l’univers de chacun des monologues proposés. Avec pour fil conducteur la thématique « amour et société », Alain Chaniot invite à un voyage parmi quelques textes savoureux du théâtre, ce miroir, toujours incisif, du monde. 

Témoignages d’élèves de l’option théâtre du Lycée de l’Image et du Son d’Angoulême :

« Je trouve que les textes étaient vivants et le ton très juste. [...] Le jeu aussi faisait ressentir l’émotion, par exemple pour Ruy Blas. » Marie

« Une manière de redécouvrir des textes que l’on connaît, en les entendant vraiment pour la première fois. » Étienne

« Ce qui m’a le plus plu dans cette lecture interprétée c’est le rapport au public : d’un extrait à l’autre il y a un changement de tonalité qui nous saisit vraiment aux tripes. » Charlotte

Don Quichotte, c’est cette parodie du chevalier errant, idéaliste et fantasque que tout le monde connaît et qui, dans l’imaginaire de tous, reste associé à l’Espagne. Ce personnage en proie à une folie bien particulière est pourtant bien loin d’une image d’Epinal. Lui, Don Quichotte de la Manche, servi par un texte aux techniques narratives extrêmement novatrices, échappe à la médiocrité du réel par la force de l’imaginaire et l’influence des récits chevaleresques. Les autres personnages, tel son écuyer Sancho Panza, n’ont qu’une solution : entrer dans son univers.

Ce sont ces errances permanentes entre le Don Quichotte « figure emblématique » et le Don Quichotte « personnage littéraire d’une oeuvre unique » que la lecture des huit premiers chapitres (où se croisent l’oud, la guitare, la flûte et l’udu) tente de traduire.

Comme le dit Juan José Saer, dans cet immense carambolage de sens et de constructions, « nous assistons à une puissante comédie humaine qui rassemble les hommes de cour et les paysans, des bandits et des geôliers, des femmes honnêtes et des prostituées. Nous sommes confrontés à un monde foisonnant toujours vivant… »

Nous suivons ici les aventures d’Eugène, un élève pas comme les autres, hyperactif et doué d'une imagination galopante... Eugène a un pouvoir très développé, celui de s’échapper de la réalité pour vivre d’incroyables histoires : pirate, samouraï, spationaute, footballeur dribblant sans problèmes Lionel Messi… 

Eugène est toujours dans la peau du héros qui en découd avec les méchants (rôles où l'on reconnaît souvent la maîtresse...) et sauve les princesses (jouée par Lisa, la plus jolie fille de la classe) ! Eugène préfère vivre dans ses mondes à lui, mais cette tendance naturelle à être dans la lune ne convient pas à sa maîtresse, inquiète ses parents et étonne ses copains... Le médecin est pourtant rassurant : Eugène a besoin de s'évader et il est capable de le faire. Un texte plein de péripéties, où l'on suit Eugène d'un monde à l'autre, au fil de l'écriture drôle et alerte de Guillaume Guéraud.

De rebondissements en revirements de situations, le comédien et le musicien nous livrent un texte plein de vie et d'optimisme.

Né il y a plus de 40 ans sous la plume d’un Pef jovial et passionné, le toujours jeune prince de Motordu et sa joyeuse famille ont fait se plier en deux, trois ou quatre, plusieurs générations d’enfants et de parents… Nous suivons ici quelques épisodes extraordinaires de la vie du prince de Motordu, de la princesse Dézécolle et de leurs deux enfants, Nid-de-Koala et Marie-Parlotte… 

Grâce à ces mots magiques, à la projection des dessins originaux et à un univers musical onirique, la Compagnie du Si rend hommage à ce monument des albums jeunesse !

Trois contes ont ici été choisis pour la création de ce spectacle : L’origine des étoiles, Le daim mangeur de tigres et Dapomi l’ogresse à poux. Les personnages de ces récits n’ont d’égal en richesse que les coutumes des peuples dont ils sont issus. Leurs auteurs Guillaume Olive et He Zhihong sont allés à la rencontre de peuples minoritaires dans les montagnes reculées du sud-ouest de la Chine. Ils en ont rapporté ces contes, sélectionnés pour leur force et leur fantaisie.

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« À l’image du daim qui, par la ruse, parvient à faire fuir un tigre menaçant, ou comme la jeune fille courageuse qui se sacrifie pour la survie de sa communauté : autant d’exemples à suivre qui nous sont enseignés dans les contes. Tout en enveloppant les particularités d’une culture, ils transposent dans des récits distrayants des vérités éternelles, et ils ont une valeur inestimable dans l’analyse des traditions de la Chine d’autrefois, car ils nous restituent fidèlement des coutumes séculaires. Et lorsqu’un enfant demande si les dragons existent, les contes chinois répondent à cette question au plus près de la vérité, porteurs de l’imaginaire universel des contes de tous les pays, mais inscrits dans leur particularité. » Guillaume Olive

Le jeune Jason et sa famille s'installent dans des arbres pour lutter contre la construction d'une autoroute, qui doit entraîner la destruction de ces arbres. Avec d'autres familles, ils forment un véritable village, à 12 mètres du sol. Un jour, Steve, un bûcheron pas comme les autres, les rejoint.

Mais quelques jours plus tard, en pleine nuit, la police embarque de force les manifestants et Jason, qui a réussi à leur échapper avec Steve, regarde bouleversé les tronçonneuses massacrer les arbres sur lesquels ils ont vécu. Il pense que la guerre contre les machines est définitivement perdue mais Steve lui prouve le contraire en l'emmenant dans un autre village du ciel qui résiste. Jason comprend alors que la solidarité est une arme invincible. De retour chez lui, en ville, Jason sait qu'il est devenu, à jamais, un enfant des arbres.

Une fable écologique puissante et porteuse d’espoir !